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Chronique de fille

14 mai 2007

Fermeture

Finalement je crois que tenir un blog ce n'est pas pour moi. Je regrette certains de mes posts je les ai donc éffacé mais j'ai laissé ceux qui parlent de la prépa. J'en suis bientot sortie mais j'aurai aimé avoir le point de vue de quelqu'un au début de ma premiere année (quoique mon point de vue ne soit pas très optimiste). Et puis je veux garder une trace.

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2 mars 2007

Triste... et conne

J'ai éffacé ce post parce qu'il rend Doudou triste... mais je prend note de vos conseils les filles !

28 février 2007

Viendez en prépa: les colles

     Bon, ayant épuisé toutes les activités qui m’évitent de faire mon devoir de français (manger, jouer, regarder la télé, dormir…. Que des choses indispensables) je me suis dit que j’allais écrire un ptit billet. Allez sur les colles, tiens.

   

   

     Bon, qu’est-ce qu’une colle (kholle, khôlle ?) ? C’est une sorte de cours particulier à trois. La classe est divisée en trinôme. Les trinômes ont deux colles par semaines, dans ma filière, nous avons Math/Sciences industrielles une semaine et Physiques/Langue la semaine d’après.

      

     Pour les matières scientifiques on divise le tableau en trois, le prof nous donne chacun un exo en rapport avec le cours et zouuuuu, c’est parti pour une heure de pur bonheur. A la fin nous avons chacun une note. Il y a des colles plutôt cool avec un prof sympa qui nous explique, et puis il y a les colles stressantes. Celles qui t’empêchent de dormir la veille au soir… En général c’est à cause d’un prof particulièrement con, qui va passer une heure a te casser. Avec un peu de chance il y a un de tes compères qui aura encore moins compris le cours et le prof va s’acharner sur lui (Que voulez-vous, c’est la sélection naturelle).

         

     Cette année je redouble, je connais mieux le cours les exos, les colles sont moins stressante je m’en sors toujours. Mais l’an dernier c’était autre chose. En prépa tout va très vite, le programme est chargé et l’année est courte. Donc on enchaîne les chapitres à toute allure et si on a pas compris, ce n’est pas comme en terminale ou l’on a plus de temps pour les exos, les questions etc… Quand on démarre un nouveau chapitre, il faut avoir digéré le precedent sinon on rate le suivant, puis celui d’après, et celui d’après… Et là c’est fini tu coule.

         

     Et c’est à ce moment que vienne les pires colles : quand tu n’as rien compris au cours, et qu’à la limite, tu l’a copié sans comprendre et même pas relu. Tu va en colle comme à l’abattoir. Le prof te donne ton exo, tu ne comprend rien, et tu es là, devant le tableau noir. Tu attend. Grand moment de solitude. Si le prof est sympa il t’explique, s’il s’en fout tu reste 1h devant un tableau vide, s’il est con tu te fais engueulercomme lorsque tu avais 12 ans.

            

     Les colles de langue se passe différemment. On écoute un article de journal sur cassette audio pendant 20 minutes, puis pendant 15 min on fais une synthèse et on donne notre opinion sur le sujet. Je ne vous raconte pas le nombre de colles d’anglais ou je n’ai rien compris. J’ai même appris à dire « Je n’ai rien compris du tout » exprès pour l’occasion. Parce que bon, moi qui suis nulle, quand j’entend une liste de syllabes qui ne veulent rien dire, je n’arrive pas à distingué HIV ou AIDS dans l’article. Je me souviens une fois avoir entendu entre autres chinese et america, j’ai fais tout un speech (enfin, 30 sec) en disant que c’était sur l’immigration clandestine. « Non en fait c’était sur les nouvelles technologies ». Ah.

                  

                     

     Finalement je crois que ce blog va tourner au mode d’emploi de la prépa. Allez une prochaine fois, je ferai un billet sur les DS (devoir surveillé) ou comment, semaine après semaines, maintenir la pression.

25 février 2007

Je déprime

     Vous n’avez jamais eu ce sentiment que votre vie ne vous convient pas ? (oui, je pars du principe que j'ai des lecteurs) En ce moment je ne me sens pas très bien, je me sens seule, je n’ai envie de rien. Je me suis éloignée de Montpellier pour mes études et Doudou fait ses études à Toulouse. Je suis donc seule dans mon studio la plupart du temps.

     Doudou est rentré à Toulouse aujourd’hui, je me retrouve seule et je déprime. Demain c’est la rentrée, il va falloir retourner en cours, se gaver l’esprit de formules et de cours. Je n’ai rien fait des vacances (si mes profs savaient….) j’ai des devoirs pour bientôt mais je repousse, je repousse,…

     En fait je n’en peux plus de ces études, cette course permanente, cette recherche de la performance. Il faut toujours avoir la meilleure note possible, faire encore mieux, dépasser son voisin, monter dans le classement, monter encore, atteindre le top 10, atteindre le top 5 et cravacher encore pour toucher du doigt la première place, pour talonner le major et remonter encore et encore dans le classement… Cet esprit de compétition me fatigue mais c’est l’essence même de la prépa : préparer le concours. Et ça, écraser les autres on a bien intégrer ce que c’était. A première vue l’ambiance est plutôt bonne dans ma classe et l’esprit de compétition ne règne pas. Et pourtant, quelle joie lorsque l’on reçoit notre DS accompagné d’un bon classement. Quel suspense avant le classement général du trimestre…

Et évidement le stress du concours qui approche. Par le jeu des coefficients, une épreuve ratée et l’école dont vous rêvez vous passe sous le nez.

     Bref, j’ai l’impression d’être coincée dans ce tourbillon. Je veux en sortir, j’en ai ras le bol mais je ne peux pas c’est trop important. Alors je traîne les pieds, je rêve que je suis ailleurs, avec mon chéri, que je ne suis plus seule. Et je commence a sécher certains cours, trier les devoirs que je fais… et tout ce dont j’ai envie c’est de me mettre sous la couette et d’attendre Juillet.

24 février 2007

Mes études de gosses de riche

villa

    Bon ok c’est un peu racoleur comme titre. Mais merd* je viens d’ouvrir mon blog, faut que j’appate le chaland.

     J’ai un souvenir qui m’a marqué : c’était le premier jour de mon calvaire la prépa, cours de math, sortez une feuille : Nom, prénom, adresse, professions des parents, signe astrologique, nom du chien, couleur de la culotte, … Je remplis donc ma petite feuille et curieuse, je zieute la feuille de mon voisin : Profession du père : chef d’entreprise, profession de la mère : directeur général. Ah oué quand même…

     Et me voila rendue à la réalité : dans ma classe, ça pue le fric. Pas tous bien sûr, mais force est de constater que c’est pas la même provenance qu’au lycée.

     Au cours de ma prépa, j’ai pu constater les avantages et les inconvenients. J’ai fait quelques soirées dans des maisons ma foi fort sympathiques, en particulier chez un garçon qui avait un chateau une maison de 700m² (Attention à pas se perdre en allant aux toilettes).

     Mais de temps en temps ça met quand même une ambiance pourrie. Il n’y en a quelques uns qui ne jure que par Armani, Hugo Boss, etc… mais SEULEMENT quand c’est marqué dessus de manière visible (ben oui, quel interêt sinon ?). Et vas-y que je me la joue, et vas-y que je glisse le prix 3 fois dans la conversation. « Ca ? Oh ça c’est juste une petite chemise Eden Park, je l’ai eu soldée à 150€, une affaire ! » (Sic) Et ça se trémousse comme des midinettes qui viennent d’acheter leur premier soutien-gorge… (D’ailleurs si ça ressemble à une serpillère c’est pas grave, l’important c’est qu’il y ait un gros nœud rose.)

     D’ailleurs cette citation provient de Mon-vélo-à-3000-euros. Oui c’est comme ça que je l’ai surnommé parce que Mon-vélo-à-3000-euros adooooooooooore le vélo. Seulement lui il n’a pas un vélo, non, il a un vélo-à-3000-euros. Précision absolument indispensable, et si jamais il oublie de le préciser, il rectifie tout de suite « J’ai nettoyer mon vélo ce ouikende, tu sais mon-vélo-à-3000-euros ».

     Qu’ils aient de l’argent à la limite, tant mieux pour eux. Mais vraiment ça devient d’un niveau des fois… Et encore je ne suis pas à Henry IV ou Louis le Grand.

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24 février 2007

Mes études de merde

math   

  Bon mes études : Je suis en CPGE (Classe préparatoire aux grandes écoles) mais comme tout le monde fait « Gné ? » , je dis Math sup/Math spé et là c’est trop la classe. En sup je disais juste Math sup et c’était la classe, en spé (la deuxième année donc) je dis les deux parce que Math sup/Math spé, ça parle plus que Math spé.

Et puis mes études de merd*, elles me gâchent suffisamment la vie comme ça alors si on peut même plus se vanter.

                   

     Pour ceux qui situe pas bien Math sup/Math spé, l’élite de la nation, tout ça, tout ça (La bonne blague…) et bien ce sont deux années ou l’on fait un maximum de choses qui nous serviront très exactement deux semaines, c’est-à-dire pendant les concours. Et oui deux ans de dur labeur (enfin j’ai le temps d’ouvrir un blog quand même, mais si ça se savait je serai certainement lapidée par mon prof de physique devant tout le monde pendant un DS pour montrer l’exemple), de gavage de formule, de DM interminable (Prof de SI : « Bon je vous préviens, moi j’ai mis 10h hein »), de colles humiliantes (ah la la, les colles. Je ferais un billet dessus: ), tout ça pour le Grand Jour, notre Jour du Jugement Dernier à nous, notre Grââl après deux ans de quête (j’exagère a peine) : LES CONCOURS. Des écoles d’ingénieurs bien sur (Re la classe.)

                              

     Et après le concours ? Qu’est-ce qu’il y a après le concours ? Alors là, ça c’est pas en prépa qu’on va vous l’expliquer. Nan, nan, en prépa on te prépare pour le Jugement Dernier, pas pour après, après tu te démmerde tout seul !! Et oui parce que il y a des dizaines d’ingénieurs : en mécanique, en génie civil, en production, en système industriel, en informatique, en biochimie, en génie climatique, en génie électrique, etc etc…

Que de choix ! Et encore ce ne sont que les spécialisations, après il faut choisir entre les quelques centaines d’écoles en France. Parce que bon, faut pas croire, on va pas tous finir à l’X ou à Centrale.

                              

     Donc résultat : avec un peu de chance on a une vague idée de ce qu’on veut faire après le concours. Au pire on a raté (sa vie) ses concours, on a plus le choix, on se retrouve ingénieur en génie alcoolique de l’École Internationale de Trifouillis-les-oies (après deux voire trois ans à cravacher c’est le suicide assuré).

                                 

     C’est pour ça que quand le frère de Doudou me dit qu’il va faire une prépa l’an prochain, j’ai envie de hurler « NAAAAAAN !! NAAAAAAAAAAAAAAAAN !!!! COUUUUUURS !! COURS TRÈS LOIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!»

24 février 2007

Une fille c'est chiant

     Vous m’auriez connu il y a quelques années (pas beaucoup, hein, d’années : je n’ai que 20 ans !), une vraie chienne de garde ! Je voulais devenir le modèle que les hommes on n’a pas besoin d’eux. Elevée par une maman seule, l’indépendance financière et affective était pour moi un gage de réussite. Les hommes n’étaient que des lâches, programmés pour nous abandonner/tromper/faire du mal à la première occasion. Merci à mon géniteur pour cette merveilleuse image des hommes.

     Et puis j’ai rencontré Doudou. Parce que évidement sous ses revendications anti-mâle, il y avait un grooooooos besoin d’amour. Sauf que mon Doudou, il a certain côté typiquement masculin insupportables. Il arrive que souvent, celui-ci se coupe du monde. Je suis la, je suis plus la, je suis, je suis plus la,… Moi je dit qu’il rentre dans sa carapace. Exactement comme une tortue. Et la, impossible de communiquer. « Chéri, tu pense quoi de *une chose quelconque* ? Allô ? Allô ici la Terre... Je te paaaaaaaarle » « Grouimpgnrg » (« Oui je sais, c’est juste que je m’en fous ») Crispant non ?

     Mais le PIRE : c’est la non-démonstration d’affection. Ça m’a frappé en pleine poire il y a deux semaines (oui au bout de trois ans je suis un peu lente) : c’est (presque, ne soyons pas catégorique) toujours moi qui lui fait des câlins. Bon j’ai de la chance, y’a qu’a commencer et il continue. Mais si je commence pas, nada, que dalle, nichts.

     Et ma grande spécialité, c’est : le TEST. Je sais qu’il déteste ça et que c’est idiot mais je n’y peut rien, c’est dans mes gènes.

Exemple : Je viens de remarquer qu’il ne me fait jamais de câlins spontanément, donc je n’en fais pas, je regarde ma montre, et je teste combien de temps il va mettre à m’en faire. Débile non ? Évidement il ne se doute jamais de rien, donc il ne fait rien, et là c’est le Drame. « Tu ne m’embrasse jamaaaaaaaaais. Tu ne m’aime paaaaaaaas !! Si je suis pas la c’est pareil !!! Blablabla….» Et la il me fait son gros soupir bien connu « *SOUPIR* ».

Je SAIS que c’est complètement stupide et le meilleur moyen pour le faire fuir. Alors pourquoi je continue, hein ??? Comme il dit « Toi t’es vraiment une fille !!!!! ».

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